C'est une chanson pour les enfants qui naissent et qui vivent entre l'
acier et le
bitume, entre le
béton et l'asphalte, et qui ne sauront peut-être jamais que la terre
un jardin.
Il y avait un jardin qu'on
la terre, il
au soleil comme un fruit
défendu.
Non ce n'
pas le paradis ni l'enfer, ni rien de déjà vu ou déjà entendu.
Il y
un jardin une maison des arbres, avec un lit de
mousse pour y faire l'amour, et un petit
ruisseau roulant sans une
vague le rafraîchir et
son cours.
Il y
un jardin grand comme une vallée, on
s'y nourrir à toutes les saisons sur la terre brûlante ou sur l'herbe gelée et découvrir des fleurs qui n'
pas de nom.
Il y avait un jardin qu'on
la terre, il
assez grand pour des milliers d'enfants.
Il
habité
jadis par nos grands-pères qui le
eux-mêmes de leurs grands-parents.
Où est-il ce jardin où nous aurions pu naître? où nous aurions pu vivre
insouciants et
nus,
où est cette maison toutes portes ouvertes, que je cherche encore et que je ne trouve plus?